Au Japon, le terrorisme existe, mais nous sommes loin de la situation géopolitique que l'on connait en Europe et au Moyen-orient.
Bien que le pays, via sa commission de sécurité nationale, sache qu'il n'est pas à l'abri d'attaques terroristes dites "externes", en tant que pays de la coalition ; mais il n'y a pas eu, jusqu'à présent, de terrorisme islamiste au Japon.
Les rares attentats sont le fait de groupes et mouvements locaux, comme l'Armée rouge (années 70-80), le Kakurokyo (90) ou encore la secte Aum Shinrikyo (attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995). L'Armée révolutionnaire, elle, est apparue au début des années 2000.
L'implication de ce type de groupuscules n'est donc pas la piste privilégiée en cas d'incident de grande ampleur, contrairement à chez nous. Pour en trouver la cause, il faut plonger dans les rapports judiciaires et la mécanique d'enquête des forces de police.
Les tueries de masse sont rares au Japon, qui dispose d'une législation de contrôle des armes très stricte et d'un taux de criminalité relativement faible. Mais des déchaînements de violence aveugle et coups de folie meurtrière endeuillent occasionnellement l'archipel. Ce sont eux qui sont privilégiés par les enquêteurs, et la lumière et souvent faite des les premiers jours d'investigation (comme c'est le cas pour l'incendie de la Velvet Tower dans le roman).